
Le rituel du quatre heures ne touche pas seulement les enfants. Les adultes aussi apprécient une pause sucrée pour gagner en énergie. Le marché tire ainsi son épingle du jeu et confirme l’intérêt des consommateurs pour des recettes réconfortantes. Par Sidonie Wathier
Dynamique. Le marché du goûter en France enregistre des performances honorables au regard de la situation économique. Il a atteint plus de 420 000 tonnes et 3,4 milliards d’euros, marqué par une stabilisation de l’inflation avec une croissance de 0,1 % en valeur et une décroissance de 2,5 % en volume par rapport à l’année précédente. « Ce résultat est avant tout impulsé par la distribution, qui impacte l’ensemble des acteurs du marché, y compris les marques de distributeur. Cependant, cet effet est largement compensé par une demande en forte croissance, principal moteur de la catégorie, avec Mondelēz International en France comme premier contributeur », indique Marion Thouveny, directrice marketing Lu France. Avec une part de marché de 28,2 % en valeur sur le segment, le leader compte un portefeuille de marques emblématiques présentes dans plus de 8 foyers sur 10, dont les incontournables Lu, Milka ou encore Oreo. Sans surprise, la recherche de plaisir se classe en tête des attentes des consommateurs. Selon la dernière étude Arcane menée en 2024 sur le goûter, 81 % des interrogés justifient leurs achats par les qualités gustatives des produits et la naturalité des ingrédients. Les intervenants travaillent d’ailleurs en ce sens, proposant toujours plus de gammes accessibles et mettent en avant leur processus de fabrication.
Le plein de pépites Pour trouver du réconfort, les acheteurs se tournent vers les recettes chocolatées. « Nous assistons à